L'implant méniscal comme vecteur de la régénération du cartilage dans l'arthrose du genou11/14/2020 Nous avons vu que l'absence de ménisque réduisait la possibilité de régénérer le cartilage dans l'arthrose du genou lors des interventions. l'implant méniscal favorise cette repousse de cartilage dans les microforages réalisés lors de l'arthroscopie, associés à d'autres gestes de décompression, comme la libération du ligament latéral rétracté, l'ostéotomie si varus, et stabilité du ligament croisé.
Pourquoi un implant méniscal artificiel? L'allogreffe de ménisque humain (de cadavre ou prélevé lors des prothèses de genou) ne fonctionne pas: elle se résorbe-nécrose dans la majorité des cas, du fait des difficultés de revascularisation dans sa structure dense. Dès lors, des travaux ont été menés pour mettre au point un implant méniscal solide, poreux pour favoriser la colonisation cellulaire, résorbable lent, et bien sûr neutre (pas d'allergie ni toxicité). Deux implants existent sur le marché mondial: l'implant polyuréthane Actifit (Orteq) et le CMI (Stryker). Ce dernier est en collagène bovin, et a été retiré du marché cette année car insuffisant et fragile. L'implant Actifit est en polyuréthane pur, avec un constituant, le butanédiol diisocyanate, catalogué toxique par la société européenne de chimie. De plus, fragilité, ne résistant pas à la pression intra articulaire du genou avec risque de fermeture de ses pores, et résorption non complète. D'où l'idée de rechercher un implant universel idéal: trois ans de travail ont été nécessaires pour que je puisse déposer deux brevets sur le nouvel implant méniscal, que j'ai appelé provisoirement Collafit, copolymère résistant à la pression (sans élément toxique), et des collagènes I et II recombinant humains (RH collagène) exprimés par des feuilles de tabac par génie génétique, et donc purs. Les brevets ont été reconnus par l'INPI France, et département des brevets en Suisse, comme unique et créatif. Une startup Arthrocart Biotech a été créée pour le développer dans un délai de 5-6 ans: je l'espère !
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La destruction du ménisque est fréquente dans la majorité des arthroses du genou, qui peuvent être, - soit secondaire à un traumatisme (souvent sport), avec destruction du ménisque et méniscectomie chirurgicale trop extensive, ou instabilité chronique du ligament croisé non reconstruit, ou contusion ulcération du cartilage; soit primitive et mécanique, souvent désaxation en varus ou valgus.
Les gestes de restauration du cartilage dans l'arthrose grave du genou ont des résultats insuffisants si le ménisque absent ou à capital de moins de 50% n'est pas remplacé par un implant de bonne qualité. Et ceci malgré la réaxation par ostéotomie, la reconstruction du ligament croisé, les cellules souches, ... L'apport d'un capital méniscal change dramatiquement l'évolution, en permettant la restauration du cartilage recouvrant les zones d'arthrose: preuves directes de l'arthroscopie seconde vue. Une des preuves indirectes est la constatation de bons résultats cliniques, chez les patients âgés, plus de 75 ans, avec arthrose grave, mais à bon axe (donc pas d'ostéotomie à cet âge); et surtout avec un bon capital méniscal, et qui répondent bien au traitement non prothèse, avec décompression du ligament latéral, microforages et thérapie cellulaire, et repousse du cartilage avec régression notable des douleurs. L'implant méniscal, résorbable et colonisable par du cartilage, est l'avenir du traitement de l'arthrose du genou (et de sa prévention si destruction irréparable du ménisque): il peut permettre d'éviter la prothèse de genou, et se positionne sur le marché des prothèses de genou. Pourquoi un implant méniscal et non une allogreffe de ménisque humain? Quelle qualité doit-on en attendre? Suite Post suivant Cette subvention de la BPI, banque public d'investissements, a été financée par le fond pour l'innovation dans le cadre du plan Deep Tech. Elle permet de démarrage des recherches et développement de l'implant méniscal Collafit, selon brevets, copolymères et RH collagènes (recombinant humain) exprimés par les feuilles de tabac.
Un contrat de partenariat a été signé avec le CNRS de Chimie de Montpellier pour le développement des composites de polyuréthanes, dès janvier 2021. Un autre contrat de partenariat a aussi été signé avec une société biotech affilié à l'université de Toronto (Canada) pour développer la recherche sur la production des collagènes types I et II par les feuilles de tabac, démarrage en novembre décembre 2020. Une doctorante a été choisie et salariée de Arthrocart Biotech; et un directeur opérationnel a été choisi. Nous recherchons des investisseurs pour une levée de fonds. Une plateforme de crowdfunding sera mise en place. Nous avons besoin de votre aide Des accords de service et de partenariat ont été signés pour développer le brevet d'invention de Arthrocart Biotech, et réaliser le prototype d'implant méniscal composite Collafit, sous propriété intellectuelle de Arthrocart Biotech..
Contrat avec le CNRS Chimie Montpellier et l'Ecole Supérieure de Chimie de Montpellier, pour la partie polyuréthane composite; et une société de biotechnologie étrangère (Canada) pour la réalisation du collagène recombinant humain des deux types I et II exprimés par les feuilles de tabac, comme le ménisque naturel; et selon les données décrites dans le brevet. |
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