NOTRE HISTOIRE
L'intuition clinique de la réalité de la régénération - repousse de cartilage dans l'arthrose,
notamment du genou, sous certaines conditions - a été confirmée par un essai clinique autorisé
par l'ANSM et le CPP en 2010 au Dr Michel Assor, chirurgien orthopédiste à Marseille.
Il permettait l'utilisation de cellules souches mésenchymateuses de moelle osseuse aspirée et concentrée pour
traiter l'arthrose grave grade 3 ou 4 du genou.
notamment du genou, sous certaines conditions - a été confirmée par un essai clinique autorisé
par l'ANSM et le CPP en 2010 au Dr Michel Assor, chirurgien orthopédiste à Marseille.
Il permettait l'utilisation de cellules souches mésenchymateuses de moelle osseuse aspirée et concentrée pour
traiter l'arthrose grave grade 3 ou 4 du genou.
Premiers résultats
Les essais de 2010 du Dr Michel Assor confirment, par les publications des résultats, la réalité de la régénération du cartilage recouvrant les défects arthrosiques de grade 3 ou 4. Ceci sous certaines conditions : outre l'âge et une bonne performance physique nécessaire à une longue rééducation, le genou doit être au préalable mécaniquement proche de la normale, c’est à dire bien axé ou correction par ostéotomie, stable et surtout présence d'au moins 2/3 du ménisque. Cependant les résultats restaient insuffisants avec une absence de repousse de cartilage en cas de perte de ménisque de plus de 60%. Le Dr Michel Assor décide alors d’utiliser un implant méniscal pour favoriser la régénération des cellules. C’est en constatant les insuffisances mécaniques des deux implants méniscaux existants en utilisation clinique (le polymère Actifit et le collagène CMI, actuellement retirés du marché pour divers insuffisances), que le Dr Michel Assor a eu l'idée en 2017 de se tourner vers la biochimie. |
La naissance du projet Collafit®
Après des études sur la chimie des polymères et sur l'expression de protéines humaines par des plants génétiquement modifiés, le projet Collafit® protégé par 2 brevets en juin 2018 et décembre 2019 est né : une structure mécaniquement proche du ménisque naturel avec un double polymère, poreux et résorbable, associé à du collagène recombinant humain de deux types 1 et 2 (comme le ménisque naturel), fabriqué par des feuilles de tabac dans lesquelles les codes génétiques des collagènes et des enzymes nécessaires à leurs synthèses ont été incorporés. Ce produit composite, devenant naturel par la colonisation de cartilage, permet aussi bien de remplacer le ménisque détruit que le cartilage disparu. La startup Arthrocart Biotech, créée en novembre 2019, développe et accompagne la réalisation de ce projet jusqu'aux essais cliniques, en partenariat avec des équipes universitaires. Le CNRS Chimie et la Faculté de Pharmacie de Montpellier (France) pour la partie polyuréthane et une société biotech végétal de Toronto (Canada) en partenariat avec l'Université de Toronto. |